Vendre et rester dans sa maison

Et si vendre sa maison ne signifiait pas forcément quitter son chez-soi ?
Sur le marché immobilier, il est tout à fait possible de vendre son bien immobilier tout en continuant à vivre dans son logement. Ce choix peut sembler atypique, mais il s’impose aujourd’hui comme une solution concrète et flexible pour de nombreux propriétaires.

Que vous soyez en quête de liquidités, que vous anticipiez un retard dans la construction d’un nouveau bien, ou que vous souhaitiez simplement rester dans votre maison, plusieurs dispositifs existent pour vendre sans changer d’adresse.

vendre tout en restant dans sa maison

Pourquoi vendre sa maison… et y rester ?

Vendre sa maison et rester dedans peut paraître paradoxal. Pourtant, ce projet immobilier séduit de plus en plus de vendeurs. Les raisons sont multiples, et parfois très pragmatiques.

Voici les principales motivations pour lesquelles un vendeur peut souhaiter vendre son bien immobilier tout en continuant à l’occuper :

  • Obtenir des liquidités en monétisant un bien immobilier sans devoir quitter les lieux
  • Simplifier son quotidien en délégant les charges importantes (taxe foncière, gros travaux, entretien)
  • Éviter le stress d’un déménagement ou d’une transition incertaine vers un nouveau logement
  • Ne pas subir un transfert de propriété brutal dans une situation de précarité ou liée à l’âge
  • Préserver ses repères lorsqu’il s’agit d’un bien utilisé comme résidence principale par le vendeur
  • Avance sur vente maison 

Dans tous les cas, cela suppose une stratégie de vente efficace, une évaluation précise de votre bien, et un cadre juridique clair pour garantir un droit sur le bien après la vente.

Besoin de liquidité rapidement ?

Vous souhaitez trouver une solution financière rapide ? Patrimonium peut vous aider.

Les solutions pour vendre votre maison et rester dedans

Il existe plusieurs dispositifs juridiques adaptés, selon que vous souhaitiez rester vivre tant que locataire, disposer d’un droit d’usage et d’habitation, ou même racheter le bien plus tard. Voici les principales options :

La vente à réméré ou la vente avec complément de prix

La vente à réméré, aussi appelée vente avec faculté de rachat, vous permet de vendre votre bien immobilier tout en gardant la possibilité de le racheter plus tard (jusqu’à 5 ans).

Durant ce laps de temps :

  • le vendeur peut rester dans le bien,
  • il y réside souvent grâce à un prêt à usage ou moyennant une indemnité,
  • l’accord est formalisé dans un acte authentique de vente, précisant les conditions de rachat.

📌 Cette option est idéale si vous traversez une période financière difficile. Mais attention : si le vendeur ne rachète pas le bien dans les délais, le bien est définitivement perdu.

Dans le même principe, il existe la vente avec complément de prix.

Le viager occupé : vendre son bien et y vivre à vie

Le viager occupé permet de vendre sa maison tout en continuant à l’habiter jusqu’à son décès.

Le principe :

  • le vendeur cède la nue-propriété du bien,
  • il conserve un droit d’usage et d’habitation (DUH),
  • il perçoit un bouquet initial, éventuellement complété d’une rente.

Ce type de vente de son bien s’adresse surtout aux personnes âgées souhaitant rester dans leur maison tout en sécurisant financièrement leur fin de vie. Le DUH autorise le vendeur à résider dans le bien, mais ne lui permet pas de le louer, sauf s’il détient un usufruit.

Vendre avec un bail d’habitation : devenir locataire dans son propre bien

Une autre option simple consiste à envisager de vendre votre bien en intégrant un bail d’occupation dans le contrat. Ce dispositif permet au vendeur :

  • de rester dans les lieux en tant que locataire,
  • de continuer à utiliser le bien comme résidence principale,
  • de payer un loyer défini à l’avance.

Le bail, annexé à l’acte de vente, doit être :

  • clair sur la durée de l’occupation,
  • précis sur le montant du loyer demandé pour l’occupation du bien,
  • rédigé selon la loi du 6 juillet 1989 si le bien vendu est utilisé comme résidence principale.
 
C’est une solution très utile si vous envisagez de vendre votre maison à un proche ou un investisseur, tout en y restant à court ou moyen terme.

Vendre à une société ou une SCPI : une formule plus souple

Enfin, il est possible de vendre votre maison à une société immobilière ou une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Dans ce cas :

  • vous pouvez rester vivre dans le logement via un bail ou un prêt à usage,
  • le contrat est établi selon les règles du droit immobilier,
  • cela permet au vendeur de se délester de la propriété tout en gardant un droit sur le bien.

Ce montage demande un formalisme légal rigoureux et un accompagnement professionnel, mais il reste particulièrement avantageux si vous souhaitez éviter des négociations émotionnelles avec un particulier.

Après la vente : que se passe-t-il vraiment ?

Une fois la signature de l’acte de vente effectuée, le transfert de propriété est officiel. Le vendeur ne peut rester dans le bien que si un droit d’occupation a été prévu de façon explicite.

Sans cela, l’acquéreur peut exiger le départ du vendeur même si le bien vendu est utilisé comme résidence principale par le vendeur.

Voilà pourquoi il est essentiel de bien formaliser le type de vente, le maintien dans les lieux, le type de bail (si existant), le montant du loyer (si le bien est meublé ou non), ainsi que les droits et devoirs entre le vendeur et l’acquéreur.

Vendre sa maison sans la quitter, c’est loin d’être une utopie : c’est une solution bien réelle, encadrée et de plus en plus plébiscitée. Entre vente à réméré, viager occupé, bail d’habitation ou cession à une société, plusieurs dispositifs permettent de rester chez soi tout en débloquant des liquidités. À condition d’être bien informé, bien accompagné et de sécuriser juridiquement chaque étape, ce type de vente peut transformer un besoin financier en une transition de vie maîtrisée.

FAQ – Vendre sa maison et rester dedans

Oui, c’est tout à fait légal.

Il suffit de prévoir un dispositif juridique clair dans l’acte de vente : bail d’habitation, viager, vente à réméré, ou accord avec une société immobilière.

  • Obtenir des liquidités immédiates
  • Éviter un déménagement précipité
  • Anticiper l’avenir (âge, santé, succession)
  • Réduire certaines charges (taxe foncière, gros travaux)

C’est une vente avec une faculté de rachat dans un délai fixé (jusqu’à 5 ans). Le vendeur peut rester dans le logement pendant cette période, mais doit le racheter s’il veut en conserver la propriété à terme.

Oui. En viager occupé, vous vendez la nue-propriété et conservez un droit d’usage et d’habitation (DUH) jusqu’à votre décès. Idéal pour les personnes âgées souhaitant rester dans leur maison tout en améliorant leur situation financière.

Absolument. Il est possible de signer un bail d’habitation au moment de la vente, pour rester dans le logement en tant que locataire, avec un loyer et une durée définis par contrat.

Oui. Une vente à une SCPI ou société immobilière peut inclure un bail ou un prêt à usage. C’est une formule plus encadrée mais flexible, souvent utilisée à des fins d’investissement.

Si rien n’est prévu dans l’acte de vente, l’acquéreur peut exiger votre départ, même si vous habitiez encore le bien. Il est donc crucial de formaliser juridiquement le maintien dans les lieux.


Pas toujours. Avec un simple droit d’usage et d’habitation, comme dans le viager, vous ne pouvez pas louer le bien sauf si vous avez un usufruit expressément mentionné.

Oui, si vous ne parvenez pas à racheter le bien dans les délais, il devient définitivement la propriété de l’acheteur. Il faut donc être sûr de ses capacités financières à court/moyen terme.

Un notaire, un avocat en droit immobilier ou un conseiller immobilier spécialisé pourra vous guider, sécuriser le montage juridique et adapter le dispositif à votre situation personnelle.

Pour acheter sans avoir vendu sa maison, il existe plusieurs solutions :

  • Le prêt relais 
  • Le prêt achat-revente
  • Utiliser votre épargne ou un prêt familial 
  • La vente à réméré

Ajouter une clause suspensive de revente dans le compromis d’achat, ce qui conditionne l’achat à la vente de votre maison actuelle.

Chacune de ces options a ses avantages et ses contraintes. Le choix dépend de votre situation financière et de la rapidité avec laquelle vous pensez vendre.

Après la vente, vous pouvez rester dans votre maison uniquement si c’est prévu dans l’acte de vente. Cela s’appelle une convention d’occupation temporaire.

Durée : généralement de quelques jours à 3 mois, selon ce qui est négocié avec l’acheteur.

💰 Indemnité : vous devrez souvent payer une somme équivalente à un loyer.

Sans accord écrit, vous devez quitter la maison le jour de la vente.

Oui il est tout à fait possible. parfois certaines opportunités ne peuvent pas être loupées . Cela peut aussi être en raison de la conjoncture actuelle.

Il existe différentes solutions pour que vous puissiez rester dans votre maison une fois votre bien vendu.

En voici quelques unes :

  • La vente en viager
  • La vente à réméré 
  • Le portage immobilier
  • La vente avec complément de prix

 

  • Oui il est tout à fait possible. parfois certaines opportunités ne peuvent pas être loupées . Cela peut aussi être en raison de la conjoncture actuelle. de prix

 

Les raison de vendre et de rester sa maison peuvent être multiples :

  • dégager des liquidités rapidement 
  •  Plus de contraintes au fait d’être propriétaire ( travaux, charges .. )
  • Plus de taxes foncières
  • évitez la saisie immobilière 
  • Pour des raisons de succession

Prendre rendez-vous

Plus de détails sur votre
projet ?

Vous avez un projets de rachats de crédits ?
Lorem ipsum